Cette norme reconnue à l’international définit les « exigences de qualité pour « le soudage par fusion des matériaux métalliques » aussi bien en atelier que sur les sites de montage.
Pour répondre aux besoins des industriels, le soudage doit être un « processus maîtrisé » par les fabricants. Ils peuvent utiliser cette norme seule, ou pour compléter leur système de gestion de la qualité mis en œuvre par la norme ISO 9001. Cette dernière peut permettre de tester la qualité et la solidité de la soudure après fabrication, mais les défauts identifiés ne pourront pas être corrigés. Pour éviter cela, la norme ISO 3834 intègre la qualité dans le processus même de soudage, au moment de la fabrication d’une pièce.
Concrètement, les fabricants qui se conforment à la norme ISO 3834 sont plus compétitifs que les autres. Aujourd’hui, elle est acceptée non seulement dans les pays européens, mais aussi dans le monde. Grâce au certificat ISO 3834, les entreprises ont la possibilité de se présenter à de nouveaux clients et de s’ouvrir aux marchés. En effet, cela leur permet bien sûr d’optimiser leur processus « soudage » et de réduire les risques de mal façon et par là même les coûts. Disposer d’un système de maîtrise du management de la qualité en soudage selon la norme ISO 3834 leur permet également de valoriser les produits qu’ils fabriquent, de responsabiliser le ou les coordonnateurs en soudage et d’allonger la durée de validité des Qualifications de Soudeurs.
Un constructeur peut obtenir une assurance qualité en soudage sans certification ISO 9001. Cependant, il est important de se rappeler que selon la « hiérarchie des normes », ISO 9001 fait office de référence chapeau aux autres normes spécifiques qui la compléteront le cas échéant. [iheu_ultimate_oxi id= »9″]
L’ISO 3834 est intégrée dans plusieurs normes produits d’application obligatoire. La dernière en date est la norme NF EN 1090 relative à la fabrication de structures métalliques et obligatoire depuis juillet 2014. La norme ISO 3834 est également utilisée dans le secteur ferroviaire (NF EN 15085), les équipements sous pression, chaudières et tuyauteries ainsi que le transport de matières dangereuses.
Maintenant, que l’on comprend l’utilité de l’ISO 3834 et son articulation dans le système d’assurance qualité du fabricant, définissons dans les grandes lignes ce qui sera observé lors de l’audit. En matière de soudage, il faut savoir qualifier ces 4 grandes thématiques : [iheu_ultimate_oxi id= »8″] Lors de l’audit, on peut s’appuyer sur d’autres normes pour définir la thématique qualifiée. Par exemple :
Lors de l’audit de certification ISO 3834, l’entreprise doit être en mesure de remettre des preuves relatives à l’identification et à la traçabilité de la qualité soudage. Ci-dessous, retrouvez le passage de la norme établissant la checklist des preuves à fournir. « L’identification et la traçabilité doivent être maintenues tout au long du processus de fabrication, si exigé. Les systèmes documentés permettant d’assurer l’identification et la traçabilité des opérations de soudage doivent comporter, si exigé :
Enregistrements relatifs à la qualité
Sauf exigences contraires, les enregistrements relatifs à la qualité doivent être conservés pendant au moins cinq ans. La validité en durée d’une certification est de 3 années sans changement de conditions de la certification.
SIRFULL WELDING est une solution logicielle fonctionnant sur un navigateur web qui vous permet de tracer et d’enregistrer les informations et les processus exigés par la norme ISO 3834. Bien entendu pas besoin d’être certifié ISO 3834 pour utiliser SIRFULL Welding. Elle s’adresse aux fabricants de tous secteurs d’activité entreprenant une démarche de certification ou souhaitant simplement appliquer tout ou partie les exigences de la norme.
Sirfull welding est adapté pour « travailler aussi bien avec les codes français de construction qu’avec les codes internationaux, dans une approche multi-codes et multi-normes. » (cf. retour client EMERSON PROCESS MANAGEMENT).
En autre, l’application est efficace pour rédiger automatiquement des DMOS qualifiés par une QMOS de référence, identifier des soudures sur plan de construction ou encore gérer les certificats matières et consommables (ex : CCPU) ; autant d’exigences demandées par la norme ISO 3834.
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