Pour déterminer quelles actions préventives et proactives doivent être prises pour éviter les problèmes futurs, la RCA se compose de plusieurs méthodologies, telles que les 5 Pourquoi, l’analyse Ishikawa, l’AMDEC, et d’autres. Toutes ces techniques permettent à l’utilisateur de plonger dans les causes profondes d’une défaillance, de tirer des leçons des échecs passés et d’éviter ainsi qu’ils ne se reproduisent à l’avenir.
Voici six conseils qui vous aideront à mettre en œuvre une RCA efficace, capable de minimiser les risques de défaillances critiques d’un processus (de production), tout en économisant du temps et des coûts pour l’organisation.
La RCA est un outil qui nous aide à identifier la relation de cause à effet entre une défaillance et ses effets sur un actif, un composant ou même un système. Par conséquent, assurez-vous d’avoir bien identifié le problème en termes d’importance, de gravité et de conséquences pour toutes les parties prenantes avant d’utiliser les techniques RCA pour identifier les causes profondes du problème. Une fois les causes trouvées, mettez en place un plan d’action, des solutions efficaces pour réparer les causes. Enfin, suivez les solutions que vous avez utilisées pour évaluer leur efficacité.
Pouvez-vous imaginer combien il peut être difficile de déterminer les causes profondes d’une défaillance lorsque les opérations correctives passées, aussi insignifiantes qu’elles puissent paraître, n’ont pas été enregistrées et n’apparaissent donc dans aucun registre, ni aucune donnée ? Imaginez que cette manœuvre non signalée soit la cause profonde d’une défaillance critique, mais qu’elle ne puisse pas être identifiée comme telle avec la RCA parce que l’ordre de travail n’a jamais été enregistré ? Assurez-vous d’enregistrer chaque événement et chaque opération, même si le temps d’arrêt a été minime.
Ne prenez pas la RCA pour un « must have » et ainsi sous-estimer le temps nécessaire à la détection des causes profondes ;
Ne sautez pas aux conclusions, aux actions correctives trop tôt dans le processus de détection uniquement parce que vous avez l’intention de gagner du temps et que vous considérez la RCA comme une méthode chronophage avec une valeur ajoutée mineure pour votre entreprise. Fixez-vous plutôt une norme/limite mensuelle d’examens de RCA en fonction des besoins de votre entreprise.
Assurez-vous que les parties prenantes et les membres d’une étude RCA sont dans le coup de A à Z pour éviter que les solutions ne soient pas mises en œuvre parce que l’objectif et le besoin de la solution ne sont pas correctement compris. Assurez-vous également que les actions que vous avez l’intention de mettre en œuvre après la RCA n’affectent pas négativement les autres parties du cycle de production ; si tel est le cas, vos solutions pourraient ne pas être les bonnes.
De la même manière que pour le point 2, il est important que vous suiviez les solutions que vous avez choisies : Pour les besoins futurs, mais aussi en termes de gestion de projet, car certaines mises en œuvre peuvent prendre des années. Veillez également à ne pas abandonner vos solutions parce que des questions plus urgentes ont surgi.
Ce dernier conseil concerne la gestion du changement. Chaque fois que de nouvelles choses apparaissent et que les gens doivent faire face à des changements, la meilleure méthode pour assurer une transition en douceur et efficace est de responsabiliser vos collaborateurs. Montrez-leur qu’ils tireront profit du changement, de cette nouvelle solution ; qu’il s’agit d’une situation gagnant-gagnant pour toutes les parties concernées.
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