Dans le cadre de cet article, Mathilde Naumer et Vincent Saling en charge de la ligne Welding de Sirfull, société spécialisée dans l’édition de logiciels industriels, partagent leur vision de ces exigences en qualité soudage, qu’ils divisent en 4 grandes étapes.
Mathilde Naumer explique que « le logiciel de gestion soudage permet d’automatiser et de centraliser la gestion des qualifications, et en particulier la gestion des renouvellements des qualifications. »
Puis Vincent Saling d’ajouter qu’en « indiquant les types de soudure à réaliser sur un projet, le logiciel va automatiquement indiquer si la soudure peut être réalisée, et quels sont les qualifications à disposition de l’entreprise pour les réaliser. »
Mathilde Naumer insiste sur l’importance de ‘digitaliser’ la gestion à ce niveau également, « le logiciel de soudage peut rassembler l’ensemble de ces informations afin de les rendre lisibles au responsable de l’atelier soudage, lui permettre d’assurer la bonne gestion de son secteur, de suivre la qualité et d’assurer la traçabilité. Dans les secteurs les plus pointus, la norme de référence de traçabilité de la qualité soudure est l’EN ISO 3834. »
Les contrôles non destructifs n’altèrent pas la soudure, et sont donc réalisés par des moyens neutres comme par exemple : visuellement, par radiographie ou radioscopie, sonore, etc.
Vincent Saling insiste sur le temps que prend la compilation de ce type dossier : « les informations doivent être regroupées, les documents recueillis dans les archives à travers plusieurs services. Ensuite l’entreprise doit compiler les informations de production, les réparations éventuelles, les anomalies etc.. La numération d’un livrable n’est pas seulement un gain de temps pour le coordinateur en soudage ou le chargé d’affaires, mais surtout un véritable atout confiance envers son donneur d’ordre. »
Retrouvez l’article entier sur Metal Interface