Après avoir cherché dans la poussière et les toiles d'araignée, vous finissiez par trouver la documentation technique du fabricant ou les fichiers d'équipement que vous cherchiez, en espérant que l'encre ne se soit pas trop effacée... En réalité, c'est encore le cas pour certains, car la gestion des fichiers n'est pas le métier des techniciens et ingénieurs de maintenance. Des montagnes de dossiers papier étaient et sont encore stockées, espérons-le bien organisées dans des dizaines d'armoires et des centaines de classeurs.

Pour déterminer quelles actions préventives et proactives doivent être prises pour éviter les problèmes futurs, la RCA se compose de plusieurs méthodologies, telles que les 5 Pourquoi, l'analyse Ishikawa, l'AMDEC, et d'autres.  Toutes ces techniques permettent à l'utilisateur de plonger dans les causes profondes d'une défaillance, de tirer des leçons des échecs passés et d'éviter ainsi qu'ils ne se reproduisent à l'avenir. Voici six conseils qui vous aideront à mettre en œuvre une RCA efficace, capable de minimiser les risques de défaillances critiques d'un processus (de production), tout en économisant du temps et des coûts pour l'organisation.

La mise en œuvre d’un APM permet notamment la gestion des données et de leur qualité. Pour que cela soit efficace, il est nécessaire d’avoir des données. Si cela peut sembler évident, il faut savoir qu’il arrive que des services de maintenance s’occupent plus de la sécurité, que du bien-être et de l’entretien régulier des actifs. La gestion des performances des actifs se doit donc de dépasser l’aspect logiciel et être inhérent à la culture de la maintenance, afin de disposer de toute la puissance et de toutes les fonctionnalités d’une solution APM.

Cette définition simplifiée provient du lexique Gartner et indique parfaitement dans quelle mesure les logiciels APM fonctionnent, mais deux questions demeurent : comment tirer parti de la performance au travers de l'APM ? Et n'y a-t-il pas un objectif plus important d'améliorer la fiabilité et la disponibilité des actifs physiques d'une industrie ?

L'industrie de process ne fait pas exception. Les budgets CAPEX ont été reportés et, les équipements existants ne pouvant plus être facilement remis à niveau comme auparavant, les industriels doivent aujourd’hui faire perdurer les installations existantes. Ainsi, « l’efficacité opérationnelle » ou l’excellence opérationnelle devient l’un des leviers principaux de la productivité, et une optimisation considérable du processus de maintenance devient incontournable pour aider à la restauration des marges.

On estime que, sur 100 équipements à gérer, la tâche sera difficile quoique faisable au prix d’une rigueur et d’une attention de tous les instants, avec du personnel totalement impliqué et disponible, un tableur type « EXCEL », mais aussi avec tous les désavantages de ce genre de gestion :